Commerçant et artisan à la fois, le crémier contrôle l’intégralité des opérations de conservation et de transformation du lait de brebis, de chèvre ou de vache en fromage. Dans la crèmerie ou la laiterie, il est chargé de vendre les produits laitiers tels que le lait, le fromage, le beurre, la crème, le yaourt et bien d’autres. Pour ce faire, la dextérité, la facilité de contact et d’excellentes connaissances en biochimie lui sont indispensables. En France, un crémier gagne en moyenne 24 000 euros brut par an.
Combien gagne un crémier en France ?
Le crémier est un professionnel de la fromagerie (industrie agroalimentaire) qui exécute des missions précises. Il s’agit entre autres de la préparation, de la commercialisation et de la conservation de produits laitiers. Passionné, il recherche de nouveaux produits rares et authentiques pour sa clientèle. Le crémier s’investit également en tant que conseiller auprès des consommateurs pour la constitution de plateau, la création de buffets et la proposition de menu restaurant.
Le crémier touche, en général, un salaire compris entre 18 000 à 34 000 euros brut par an.
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Le salaire moyen pour un crémier
Lorsqu’il est encore à ses débuts dans le métier, le crémier gagne un salaire mensuel compris entre 1 500 et 1 700 euros brut par mois. Cela correspond à une rémunération annuelle brute de 18 000 à 21 000 euros.
Le crémier de niveau intermédiaire ou moyen peut toucher un salaire mensuel compris entre 1 900 et 2 000 euros brut par mois. À ce niveau, le salaire annuel brut est compris entre 22 800 et 24 000 euros.
Quant au professionnel très expérimenté, avec une grande expertise en ce qui concerne la transformation du lait, sa rémunération peut aller jusqu’à 2 800 euros brut par mois. Ce qui représente une rémunération annuelle brute de 34 000 euros.
On peut donc estimer que le salaire mensuel moyen pour un crémier est de 2 000 euros brut par mois ; soit 24 000 euros bruts par an.
Une rémunération qui varie en fonction de l’expérience
La rémunération du crémier dépend en grande partie de ses compétences, de ses responsabilités et de la formation qu’il a suivie. Retenez donc que le savoir-faire du professionnel, qui rime avec son expérience, va considérablement impacter son niveau de rémunération.
Tableau de rémunération d’un crémier en fonction de l’expérience
| Niveau d’expérience | Salaire annuel brut | Salaire mensuel net |
| Débutant | 18 000 à 21 000 euros | 1 170 à 1 365 euros |
| Expérimenté | 22 800 à 24 000 euros | 1 482 à 1 560 euros |
| Expert | 34 000 euros | 2 210 euros |
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Le métier de crémier
Incontournable dans l’écosystème agroalimentaire, le crémier est un expert en traitement du lait pour sa transformation en produits finis : fromage, yaourt, crème, lait caillé et beurre. Il possède de bonnes connaissances en commerce, ce qu’il démontre bien par sa facilité à écouler ses produits laitiers sur le marché. Le crémier, pour se faire connaître, peut mener des actions de communication et de promotion.
Que fait concrètement un crémier ?
Le poste de crémier est l’un des plus importants dans l’industrie laitière, en raison de ses multiples tâches dans la chaîne de production et ses compétences avérées en commercialisation. Polyvalent et habile, il intervient à toutes les étapes du processus de transformation du lait lorsqu’il évolue à son propre compte. Mais dans une entreprise, il est beaucoup plus assigné à certaines étapes précises de ce processus de transformation de lait.
En résumé, ses missions consistent à :
- remplir les cuves de laiterie et y ajouter de la présure ou des fermants ;
- suivre la transformation du lait avec des appareils de contrôle ;
- trancher, égoutter et mettre le produit obtenu dans les moules.
Enfin, il procède aux travaux d’emballage, du dépôt des fromages sur lit de paille, de stockage, de vente et de livraison sur le marché.
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Quelles sont les qualités requises ?
Le travail du crémier requiert d’avoir le toucher et le goût bien développés. L’artisan doit être rigoureux pour respecter les règles d’hygiène au cours du processus de préparation d’un produit. À l’instar d’autres activités artisanales, le crémier doit disposer d’une très bonne condition physique pour affronter les aléas de travail (température basse). Le sens du contact ainsi que des compétences en gestion et en commerce sont également indispensables au crémier.
Quelle formation ouvre au métier de crémier ?
Pour exercer le métier de crémier, il est nécessaire de suivre une formation professionnelle. Les diplômes requis sont du niveau CAP au niveau Bac +2 dans le secteur de l’agroalimentaire.
Pour le niveau CAP, vous pouvez tenter :
- le CAP Crémier-fromager ;
- le CAP Employé de vente spécialisé option produits alimentaires ;
- ou le CAP Conducteur d’Installation de Production (CIP).
Les diplômes du niveau Bac professionnel sont : le Bac pro Technicien conseiller vente en alimentation option produits alimentaires et le Bac pro Métiers du commerce et de la vente option animation et gestion de l’espace commercial.
Pour le niveau Bac +2, nous avons :
- le DUT Génie biologique (GB) option industries alimentaires et biologiques ;
- le BTS Sciences et technologies des aliments option aliments et processus technologiques ;
- et le BTS Pilotage de procédés (PP).
