Le canneur-rempailleur intervient généralement dans la création ou la rénovation de mobilier à la demande. Il peut s’agir de fauteuils, chaises, canapés et autres sièges en paille. C’est un métier d’art traditionnel qui exige de savoir travailler avec du rotin, de la paille, du jonc ou du raphia. À ce titre, le salaire d’un canneur-rempailleur va généralement du SMIC à 2 000 euros brut par mois.
Combien gagne un canneur-rempailleur en France ?
Le canneur-rempailleur est un professionnel qui appartient à la famille des vanniers. Ce sont donc des artisans chargés de garnir et d’habiller des sièges et ils travaillent souvent avec des menuisiers et des ébénistes. Cette profession fait partie du patrimoine culturel en tant qu’artisanat d’art. Le salaire d’un canneur-rempailleur tourne généralement autour de 1 500 euros net par mois.
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Le salaire moyen pour un canneur-rempailleur
Le canneur-rempailleur qui débute touche très souvent le SMIC. Ce qui équivaut donc à une rémunération de 20 147 euros brut par an ; soit un salaire mensuel net de 1 329 euros.
Quand il a quelques années d’expérience, le canneur-rempailler peut toucher environ 24 492 euros brut par an, voire plus. Ce qui correspond à un salaire mensuel net de 1 615,61 euros.
En moyenne, les professionnels qui exercent ce métier en France peuvent percevoir un salaire annuel brut de 22 300 euros. Ce qui correspond à un salaire mensuel net de 1 449,5 euros.
Une rémunération qui varie en fonction du statut et de l’expérience
La rémunération du canneur-rempailleur varie surtout en fonction de son statut (salarié ou indépendant). Lorsqu’il exerce à son propre compte, ses revenus d’artisan dépendent de sa clientèle, de sa réputation et de la régularité de ses commandes.
Tableau de rémunération du canneur-rempailleur selon son expérience
Niveau d’expérience | Salaire annuel brut | Salaire net mensuel |
Débutant | 20 147 euros | 1329 euros |
Confirmé | 22 300 euros | 1432 euros |
Expert | 24 492 euros | 1571 euros |
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Le métier de canneur-rempailleur
En tant qu’artisan d’art, le canneur-rempailleur se base sur des techniques anciennes pour tisser sur châssis, sertir un meuble ou coller brin par brin des matériaux. Il s’agit généralement du rotin, du raphia, du jonc et de la paille de seigle ou de marais. Le canneur-rempailleur peut aussi proposer des prestations de tapissier.
On le retrouve souvent au sein de structures spécialisées en tant que salarié. Il peut aussi monter son entreprise artisanale, enseigner son art ou organiser des stages pour partager son expertise.
Que fait concrètement un canneur-rempailleur ?
Concrètement, un canneur-rempailleur va tisser et tresser de la garniture ainsi que de l’habillage sur des sièges de divers styles, anciens ou modernes. Il peut s’agir :
- de chaises ;
- de fauteuils ;
- de canapés ;
- de banquettes ;
- de tabourets ou autres.
Son savoir-faire concerne aussi les plateaux d’assise, les joues ou les dossiers avec du rotin. Les brins de rotin sont passés dans des trous percés dans le châssis du siège et l’artisan tisse dessus dessous pour tracer des lignes, verticales et horizontales, puis des diagonales. Un cannage réalisé selon des techniques traditionnelles peut tenir 30 ans.
Pour restaurer du mobilier ancien, le canneur-rempailleur doit retirer l’ancien garnissage et intégrer des matériaux traditionnels comme le crin piqué. Il commence par relever des mesures et découper le tissu pour garnir la carcasse des sièges. Il peut aussi les décorer avec de la passementerie.
Généralement, les travaux de couture se font à la main, mais aussi à la machine. Son activité inclut aussi des travaux de tapissier, qui l’amènent à poser des moquettes, des rideaux ou du tissu au mur.
Le canneur-rempailleur est souvent amené à se déplacer vers d’autres professionnels avec lesquels il doit collaborer sur certains projets. Il peut aussi se rendre au domicile d’un client et ses horaires sont variables, généralement décalés au gré des commandes.
L’artisan canneur-rempailleur utilise des techniques ancestrales. Le tressage, par exemple, se fait en suivant des figures et schémas adaptés à la technique choisie et à la forme du châssis. Le regain de popularité des meubles traditionnels remet cette profession au goût du jour.
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Quelles sont les compétences requises pour exercer en tant que canneur-rempailleur ?
Le canneur-rempailleur travaille, la plupart du temps, assis en atelier ou dans une boutique. Il faut donc avoir une bonne condition physique et une bonne résistance. C’est un métier qui exige aussi d’avoir de la force dans les bras ainsi qu’une bonne dextérité manuelle. Pour finir, le métier n’est pas vraiment adapté aux personnes qui souffrent d’une allergie aux poussières de bois ou de tissu, à la colle ou au vernis.
Quelles formations ouvrent au métier de canneur-rempailleur ?
La technique du paillage demande un vrai tour de main qui s’acquiert en formation. Certains artisans expérimentés proposent des stages d’initiation et de perfectionnement qui permettent d’apprendre rapidement les bases.
En ce qui concerne les diplômes qui permettent d’accéder au métier, vous pouvez passer par exemple un CAP cannage paillage en ameublement ou un CAP tapissier-tapissière d’ameublement en décor ou en siège. En formation continue, vous pouvez aussi vous tourner vers le CQP canneur-pailleur en ameublement et décoration.
Au niveau Bac, vous avez le choix entre :
- le BP ameublement tapissier décorateur ;
- le Bac pro artisanat et métiers d’art, option tapissier d’ameublement ou ;
- le BTM tapissier décorateur options garniture ou couture.
Enfin, ceux qui veulent se démarquer et avoir la chance d’exercer dans de grandes structures peuvent aller vers un diplôme de niveau Bac+3. On peut citer par exemple le DN Made – diplôme national des métiers d’art et du design mention objet.