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Salaire Campaniste : combien gagne un campaniste ?

Horloge astronomique de Prague

Le campaniste assure l’entretien et le bon fonctionnement de l’horlogerie d’édifice, qu’elle soit mécanique ou électronique. Il installe, entre autres, des battants, des jougs de suspension, des tringleries ou des bras de sonnerie. Grâce à des dispositifs tels qu’un moteur, un circuit électrique ou un tableau de commande, il peut permettre leur électrification. Le salaire d’un campaniste varie selon son expérience, mais tourne généralement autour de 26 400 euros brut par an.

Combien gagne un campaniste en France ?

Le campaniste est un professionnel chargé d’entretenir, mais aussi de concevoir et d’installer une large variété de cloches et horloges d’édifices. Dans le métier de campaniste, il faut s’y connaître en charpenterie, en horlogerie et en électronique, car certains systèmes de commandes sont automatiques et programmables. En général, un campaniste est payé 1 600 euros net par mois.

Le salaire moyen pour un campaniste

En moyenne, le campaniste perçoit un salaire annuel brut d’environ 27 600 euros. Ce qui correspond à un salaire mensuel net d’à peu près 1 770 euros.

Une rémunération qui varie en fonction des missions et de l’expérience

En général, après quelques années d’ancienneté, ce professionnel perçoit un 13e mois. Il bénéficie souvent de primes de nuits et de primes sur pièces détachées qui viennent s’ajouter à sa rémunération. En plus d’une mutuelle, il peut parfois avoir un intéressement au résultat de l’entreprise.

Le métier de campaniste

Les campanistes sont de plus en plus rares. Ces passionnés de cloches sont très demandés, mais il n’existe plus assez de spécialistes pour exécuter dans des délais raisonnables tous les chantiers qui existent. Alors que le patrimoine se dégrade, il faut parfois un délai de 4 à 5 mois avant que l’un d’entre eux ne soit disponible pour prendre en charge un clocher.

Que fait concrètement un campaniste ? 

En général, il conçoit, réalise, installe, entretient et restaure les systèmes campanaires. Le campaniste exerce un métier artisanal et culturel à travers lequel il participe à la préservation des objets d’art et du patrimoine historique. Il s’occupe de la restauration des mécaniques anciennes comme les cloches, les beffrois, et les horloges d’édifices.

Son activité fait partie intégrante de la sauvegarde du patrimoine sonore de nombreuses communes. Il se charge parfois des dispositifs anti-foudre sur les édifices qu’il restaure et doit prendre en compte des questions de responsabilité sociale et environnementale.

La profession est assez mal connue et aucune école ne l’enseigne. Elle demande une grande polyvalence, car elle fait intervenir des savoirs issus de l’électromécanique, de l’électronique, de la mécanique, de la charpenterie, de l’électricité et de l’horlogerie. Certaines enseignes spécialisées en systèmes campanaires sont labellisées « entreprises du patrimoine vivant » par l’État.

Pour exécuter la manutention sur les cloches, travailler sur les moutons, les battants, les ferrures et autres supports mécaniques des horloges, le campaniste doit être physiquement apte et surtout ne pas souffrir de vertige. Il lui arrive souvent d’installer des protections anti-volatiles sur ces horlogeries.

Au quotidien, il remplace des organes mécaniques, pose des moteurs de volée, des minuteries électriques de cadrans, des coffrets électriques d’horloge, etc. Une fois les différents éléments installés, il faut les connecter entre eux et tester l’installation pour s’assurer de sa bonne marche.

En amont, ce travailleur doit généralement réaliser les diagnostics de conformité électrique des installations suivant les normes en vigueur avant de décider des actions à mener. Il peut s’agir de remplacer toute la partie électrique de l’installation campanaire ou de lui adjoindre un système de protection contre la foudre.

Quelles sont les compétences requises pour exercer en tant que campaniste ?

Elle demande une grande polyvalence, car elle fait intervenir des savoirs issus de l’électromécanique, de l’électronique, de la mécanique, de la charpenterie, de l’électricité et de l’horlogerie.

La formation se passe sur le terrain et demande une certaine dose d’habileté manuelle. Pour évoluer en hauteur et intervenir sur les clochers, il vaut mieux ne pas avoir le vertige.

Quelles formations ouvrent au métier de campaniste ?

Il n’existe pas réellement de formation spécifique pour devenir campaniste. La plupart de ces professionnels sont issus de métiers voisins, principalement de l’horlogerie et de l’électrotechnique et finissent d’acquérir le savoir-faire sur le terrain.

D’ailleurs, certaines entreprises spécialisées en activités campanaires forment elles-mêmes les candidats. Il leur faut cependant posséder quelques bases en électromécanique. Il faut en moyenne 3 années de formation pratique pour devenir un campaniste compétent et autonome.

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