Le contrôleur sinistres est chargé de déterminer le risque associé à un contrat d’assurance lors de sa vente. Il mène des investigations pour repérer toute éventuelle fraude lors de la souscription ou lors d’un sinistre. Et, le cas échéant, il recommande l’engagement de poursuites judiciaires civiles ou pénales. Le salaire d’un contrôleur sinistres tourne généralement autour de 2 800 euros net par mois.
Le salaire moyen pour un contrôleur sinistres
En France, la rémunération moyenne d’un contrôleur sinistres est estimée à environ 45 000 euros brut par an. Le salaire mensuel moyen de ce professionnel s’évalue donc à 2 800 euros net par mois.
Cette moyenne correspond bien évidemment à un profil qui a déjà une certaine expérience dans le domaine. Pour un débutant, la rémunération sera plutôt de 40 000 euros brut par an. Un contrôleur sinistres fraîchement sorti de l’université peut donc gagner jusqu’à 2 500 euros net par mois.
Avec une grande expérience du métier, le contrôleur sinistres peut prétendre à une rémunération de 50 000 euros brut par an ; soit 3 200 euros net par mois, voire plus.
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Une rémunération qui varie en fonction de l’expérience et du secteur
Le salaire d’un contrôleur sinistres varie généralement de 2 500 à 3 200 euros net par mois, parce que le calcul se fait notamment sur la base de son expérience. D’autres facteurs tels que le secteur d’activité, le niveau de responsabilité, la complexité des tâches et la zone géographique peuvent également avoir un impact.
Il faut savoir que dans l’assurance automobile ou dans l’assurance santé, par exemple, les salaires sont généralement plus attractifs. De même, un contrôleur sinistres employé par une entreprise peut être mieux rémunéré qu’un contrôleur sinistres travaillant en tant que prestataire de services.
Tableau de rémunération du contrôleur sinistres selon l’expérience
| Niveau d’expérience | Salaire annuel brut | Salaire mensuel net |
| Débutant | 40 000 euros | 2 500 euros |
| Confirmé | 45 000 euros | 2 800 euros |
| Expert | 50 000 euros | 3 200 euros |
Le métier de contrôleur sinistres
Le contrôleur sinistres évalue les risques liés aux dispositions d’un contrat d’assurance et mène des enquêtes pour détecter toute fraude éventuelle lors de la souscription ou lors d’un sinistre. Il peut alors recommander à son employeur d’engager des poursuites judiciaires civiles ou pénales en cas de fraude.
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Que fait concrètement un contrôleur sinistres ?
Employé d’une compagnie d’assurance, le contrôleur sinistres doit confirmer la véracité des déclarations faites par les assurés et s’il décèle une fraude, il est chargé de mettre en place des sanctions. Il est souvent mandaté par les services contentieux ou médicaux de la compagnie d’assurance. Il effectue alors des déplacements sur le terrain ou chez l’assuré pour évaluer et vérifier les dommages ou la maladie.
Si une situation litigieuse survient, il essaie de trouver un compromis en négociant avec l’assuré afin d’éviter un contentieux et des poursuites judiciaires coûteuses. Il travaille également avec des experts, des gestionnaires de sinistres et des avocats.
Dans un premier temps, il évalue le risque lié à un contrat d’assurance en analysant les informations fournies par le client et en utilisant des outils d’aide à la décision (par exemple des logiciels de gestion des sinistres). Il enquête pour détecter toute fraude éventuelle lors de la souscription ou lors d’un sinistre.
Ses informations proviennent généralement de clients, de témoins ou d’experts et il peut utiliser des outils comme des logiciels d’analyse de données. En cas de fraude, il peut également être chargé de suivre le déroulement des poursuites.
Le contrôleur sinistres gère les sinistres en suivant les protocoles et les procédures définis par l’entreprise. Il peut être chargé de déterminer les responsabilités et de fixer les indemnités à verser aux clients.
Quelles sont les compétences requises pour exercer ?
Pour exercer le métier de contrôleur sinistres, il est indispensable de maîtriser le droit et la réglementation de l’assurance. C’est un professionnel qui sait :
- collecter et analyser des données ;
- détecter les problèmes de fraudes ;
- et proposer des solutions adaptées.
Il doit savoir communiquer avec les assurés, les témoins, les experts, les avocats, et autres. Il doit également être en mesure de travailler en équipe.
Le contrôleur sinistres est un professionnel rigoureux, organisé et précis dans son travail. Il doit pouvoir respecter les procédures et réglementations en vigueur. Il doit être capable de négocier avec les assurés et de trouver des compromis afin d’éviter des contentieux et des poursuites judiciaires coûteuses. Maîtriser une langue étrangère, notamment l’anglais peut être un plus !
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Quelles formations ouvrent au métier de contrôleur sinistres ?
Pour pratiquer le métier de contrôleur sinistres, l’idéal est d’avoir au moins un diplôme de niveau Bac +2 (par exemple un BTS Assurance). Mais, il est préférable d’aller jusqu’au niveau Bac +5, avec un master Assurance, par exemple. Il existe plusieurs écoles et filières de formation proposant des diplômes adaptés à ce métier.
