Comment devenir ESO - Ethical Sourcing Officer

L’ESO – Ethical Sourcing Officer est un acheteur « responsable ». Il peut travailler dans tous les secteurs (industrie, agroalimentaire, textile…) et a pour objectif de trouver des fournisseurs ayant des valeurs éthiques, environnementales et durables.

Présentation du métier

Niveau d’études ou diplôme minimum : Bac +5
Études en alternance : possibles
Salaire débutant : 1 900 euros bruts mensuels
Statut : salarié
Métiers associés : Responsable des achats, Assistant achats, Responsable approvisionnement
Secteur d’activité : Commerce, Logistique

L’ethical sourcing officer s’intéresse aux circuits courts, à la production équitable, aux conditions de travail des salariés des fournisseurs… De plus en plus d’entreprise s’intéressent au développement durable et souhaitent que leurs choix s’inscrivent dans cette démarche. Il apparaît donc important que les acheteurs prêtent attention aux choix d’approvisionnements et à leur impact environnemental.

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Missions

S’informer sur les fournisseurs : l’ESO s’assure que les fournisseurs sélectionnés respectent bien les chartes éthiques qui importent à son entreprise. Il doit donc parfois mener sa propre enquête pour découvrir si les engagements pris sont bien tenus.
Négocier : même s’il s’intéresse aussi beaucoup à l’éthique, il n’en reste pas moins un acheteur. Il négocie ainsi les contrats et les modalités avec les fournisseurs. Il doit avoir de bonnes capacités commerciales.

Qualités et compétences

Faire preuve de curiosité : l’ESO s’intéresse aux circuits des produits qu’il achète. Il mène parfois l’enquête pour s’assurer que les circuits correspondent aux valeurs de l’entreprise pour laquelle il travaille. Il est également attentif aux nouveautés qui pourraient intéresser son entreprise.

Avoir de bonnes capacités commerciales et des connaissances en réglementation : c’est une compétence essentielle pour le métier. En effet, l’ESO connaît les techniques commerciales pour négocier au meilleur prix. Mais il se renseigne aussi régulièrement sur les formalités administratives (notamment douanières) s’il travaille avec des fournisseurs situés à l’étranger.

Savoir parler plusieurs langues : il n’est pas rare d’exercer dans une entreprise internationale. Tournée vers l’étranger, ses fournisseurs peuvent alors se trouver partout dans le monde. La maitrise de l’anglais est donc indispensable. Savoir parler d’autres langues sera un atout supplémentaire.

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Horaires

Un ESO peut avoir des horaires de bureaux, mais peut également avoir une importante charge de travail. En effet, lors de la négociation de contrats importants ou à l’entrée de nouveaux fournisseurs, il se doit d’être présent et disponible.

Conditions de travail

Le métier peut demander un investissement personnel important. De nombreux déplacements peuvent être nécessaires pour constater sur site si les conditions énoncées au contrat sont respectées.

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Salaire

Le salaire d’un ESO est très variable selon l’entreprise dans laquelle il exerce. Débutant, il peut toucher 1900 euros bruts par mois. En fin de carrière, son salaire pourra être d’environ 5 000 euros bruts mensuels.

Études et Formations

L’Ethical Sourcing Officer a suivi une formation dans le commerce ou le domaine des achats. En général, il possède un bac +5. Ainsi, il est possible de commencer sa formation avec un BTS Management commercial opérationnel ou Négociation et digitalisation de la relation client ou encore un BUT TC – Techniques de commercialisation. Ensuite, une licence en commerce et distribution ou en gestion des achats et approvisionnements permet de se professionnaliser davantage et d’accéder à différents masters.

Bac +5

Un master s’acquière en 2 ans après une licence. Les masters GPLA (gestion de production, logistique, achats), management et administration des entreprises, économie de l’entreprise et des marchés, ou encore le master entrepreneuriat et management de projets forment de futurs acheteurs. Ils pourront ensuite se spécialiser dans l’approvisionnement éthique.

Le candidat peut aussi intégrer une école d’ingénieur comme l’ENSAIA (École nationale supérieure d’agronomie et des industries alimentaires) ou l’ISEL (Institut supérieur d’études logistiques).