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Salaire Astrochimiste : combien gagne un astrochimiste ?

Représentation de l'univers

L’astrochimie est une branche de l’astronomie et une cousine de l’astrophysique. Alors que l’astrophysicien étudie les mécanismes de formations des objets qui constituent l’univers ainsi que leurs propriétés physico-chimiques, l’astrochimiste s’occupe, quant à lui, exclusivement de leur étude moléculaire. Sa spécialité fait appel aux notions d’astronomie et de chimie. Qu’en est-il alors de la rémunération des professionnels qui exercent ce métier très technique ? Zoom sur le salaire de l’astrochimiste.

Combien gagne un astrochimiste en France ?

C’est aux États-Unis que le métier d’astrochimiste est le plus répandu. Mais même s’il y a quelques professionnels en France, il n’y a pas vraiment d’informations publiques sur le niveau de revenus de l’astrochimiste. En se basant sur les données disponibles sur le site Salary Expert, voici le niveau de salaire auquel peut prétendre un astrochimiste.

Le salaire moyen

En moyenne, un astrochimiste gagne l’équivalent de 78 712,27 euros brut par an, à raison d’un salaire mensuel brut de 6 559,35 euros. Plus on monte vers la Côte Ouest, plus le salaire moyen s’élève bien au-dessus du niveau national. Le niveau de salaire moyen le plus élevé avoisine la somme de 90 923 euros brut par an, soit 7 576 euros brut par mois.

Le salaire d’un débutant

Un débutant en astrochimie qui fait valoir un niveau d’étude en dessous d’un Bac +7 est rémunéré en moyenne à 38 110 euros brut par an, soit 3 175 euros par mois. Pour franchir la barre des 50 000 euros, voire 60 000 euros, de salaire annuel, il faudra postuler dans les grandes villes.

Les salaires les plus élevés

Dans le métier d’astrochimiste, comme pour la plupart des métiers, l’expérience est le principal baromètre de la hausse du salaire. En effet, les salaires les plus élevés sont accordés aux professionnels avec plus d’expérience et d’ancienneté. Ils sont généralement rémunérés à partir de 70 000 euros brut par an et cela aller jusqu’à 147 000 euros brut par an, dans certains cas.

Négociation de salaire : comment gagner plus en tant qu’astrochimiste ?

Plusieurs facteurs influencent le niveau de revenus d’un astrochimiste. Il s’agit entre autres du niveau d’étude, du nombre d’années d’expérience et de la zone géographique. Un astrochimiste peut donc se baser sur ces différents éléments pour négocier une augmentation de salaire.

Le niveau d’études

Pour embrasser le métier, le niveau d’étude minimum exigé équivaut à un Bac +8. Vous disposerez d’une meilleure marge de manœuvre si vous avez un niveau de qualification supérieur. L’idéal est de poursuivre les études jusqu’au niveau Bac +11, à raison :

  • d’un premier cursus de 5 ans ;
  • d’un cycle de doctorat de 3 ans ;
  • et d’un cycle de postdoctorat de 3 ans.

L’ancienneté

L’ancienneté est le gage qu’en plus de votre diplôme, vous avez acquis beaucoup d’expérience. Or, l’expérience est déterminante pour demander une revalorisation de son salaire. Indépendamment de votre niveau d’étude, il est possible de négocier votre salaire déjà au bout de 2 ans d’ancienneté à votre poste. Le milieu de carrière (au bout de 5 ans) et la fin de carrière (à partir de 10 ans) sont également des moments propices pour bénéficier d’une revalorisation salariale.

La zone géographique

Si l’astronomie et ses dérivés font l’objet d’une attention particulière en France, il n’en demeure pas moins vrai que certains pays comme les USA tiennent une position de leader. Ce sont donc ces pays qui offrent aux spécialistes le plus d’options de carrière et surtout les revenus les plus attrayants.

Si vous décidez de faire carrière hors de la France, les États-Unis constituent une destination privilégiée. Les salaires de base, même pour les débutants, y sont très alléchants et les rémunérations atteignent des niveaux impressionnants dans certaines grandes villes.

Quelle évolution de carrière pour un astrochimiste ?

Le métier d’astrochimiste est à la frontière entre plusieurs disciplines. Encore très récent, il ne connaît pas vraiment d’évolution, comme c’est le cas dans certaines professions. Pour le moment, le poste d’astrochimiste n’est pas autant pourvu que le poste d’astronaute ou celui d’astrophysicien. Par conséquent, les possibilités d’avancement sont encore très peu nombreuses.