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Salaire Biomathématicien : combien gagne un biomathématicien ?

Mathématicien résolvant des problèmes sur un tableau

Le biomathématicien est un mathématicien spécialisé qui utilise des modèles mathématiques pour aider à mieux comprendre divers phénomènes en biologie. L’énorme capacité de calcul qu’offrent désormais les ordinateurs permet à ce professionnel de traiter de grandes masses de données pour fournir des modèles fiables. Le salaire du biomathématicien est compris entre 48 000 et 52 000 euros par an.

Combien gagne un biomathématicien ?

Les compétences du biomathématicien se révèlent cruciales en physiologie (modélisation et simulation de cancers), en écologie, en dynamique des populations, etc. Ces modèles mathématiques peuvent servir à prédire par exemple comment certains traits héréditaires se transmettent. Le salaire d’un biomathématicien tourne généralement autour de 3 200 euros net le mois.

Le salaire moyen pour un architecte du patrimoine

Pour un biomathématicien débutant, la rémunération est comprise entre 30 000 et 35 000 euros brut par an. Ce qui correspond à un salaire mensuel net de 1 925 à 2 245 euros.

Mais avec de l’expérience dans le secteur qui l’emploie, ce salaire peut très rapidement évoluer pour atteindre des montants très attractifs. Ainsi, il n’est pas rare de voir des biomathématiciens avec un salaire compris entre 60 000 et 70 000 euros par an, parfois plus.

D’après les chiffres disponibles, le salaire moyen au poste de biomathématicien en France peut être estimé à 50 304 euros brut par an, soit un salaire moyen de 3 227 euros net par mois.

Un salaire qui varie en fonction des compétences, de l’expérience et du secteur d’activité

En général, le salaire d’un biomathématicien dépend de son niveau d’études, mais aussi de la structure qui l’emploie et de son niveau d’expérience. Les spécifications et les contraintes liées à son poste et le domaine dans lequel il exerce comptent aussi.

Notons que la moitié de ces spécialistes gagnent plus de 80 000 euros brut par an, soit un salaire mensuel net de plus de 5 100 euros.

Le métier de biomathématicien

Dans cette spécialité, on pratique une science pluridisciplinaire qui évolue aux frontières de la biologie et des mathématiques. Le biomathématicien emprunte des méthodes et techniques mathématiques pour étudier et modéliser des phénomènes et processus biologiques. De nombreux outils statistiques et informatiques sont mis à l’œuvre dans ce métier.

Que fait concrètement un biomathématicien ?

Il peut être question par exemple de calculer le nombre optimal de poissons dans un lac pour maintenir les populations existantes. En effet, la dynamique des populations est un domaine présent en biomathématiques. Il sera question d’élaborer des modèles pour simuler l’évolution des populations dans le temps, en l’occurrence les populations de proies et de prédateurs dans un écosystème.

Parmi les modèles biomathématiques les plus courants, on peut citer celui consacré à la croissance bactérienne, qui modélise l’évolution d’une colonie de bactéries à partir d’un système d’équations différentielles. Mais le biomathématicien ne se limite pas seulement à des formules et à des équations.

Il est souvent intégré à des équipes interdisciplinaires focalisées sur des questions concrètes. L’abstraction mathématique n’est alors qu’un moyen pour percer le mystère de certains phénomènes biologiques. Les résultats de ses travaux peuvent s’appliquer en :

  • pharmacologie ;
  • toxicologie ;
  • physiologie ;
  • génomique ;
  • biologie des populations.

Les modèles élaborés par le biomathématicien sont des systèmes d’équations mathématiques qui prennent en compte toutes les données observées au sujet du phénomène biologique qu’on étudie. Cette modélisation permet de mieux cerner ce processus biologique et de déceler des moyens d’agir efficacement sur lui. La modélisation dans l’espace, par exemple, permet de comprendre le comportement en essaims ainsi que la formation de patrons biologiques.

C’est ainsi que les biomathématiques s’appliquent aussi aux maladies infectieuses. Les biomathématiciens peuvent exercer dans la recherche ou le secteur public, dans des laboratoires ou services de biostatistique, dans des universités ou des hôpitaux ou au service de collectivités territoriales.

L’INSERM, le CNRS, l’INRA et d’autres organismes recrutent ce type de mathématicien tout comme l’INRIA ou l’AFFSA. Les méthodes de modélisation exploitées le plus souvent par les biomathématiciens sont :

  • l’analyse comportementale (technique de modélisation parfaite pour des systèmes de transformations chimiques et d’échanges cellulaires) ;
  • le modèle de diffusion, convection, réaction (parfait pour l’étude d’interactions entre deux ou plusieurs substances) ;
  • et les modèles stochastiques (basés sur les statistiques).

Quelles sont les compétences requises pour exercer en tant que biomathématicien ?

Pour exercer le métier de biomathématicien, il vous sera indispensable de savoir rechercher de l’information sur internet, dans des bases de données ou dans divers documents. Vous devrez aussi apprendre à identifier des sources et savoir synthétiser et hiérarchiser des données. Inévitablement, vous devez être à l’aise avec l’anglais pour la communication professionnelle.

Quelles formations ouvrent au métier de biomathématicien ?

Pour devenir mathématicien spécialisé, l’idéal est d’opter pour une filière scientifique avant le bac. Mais classiquement, le cursus universitaire du biomathématicien passe par une licence de mathématiques, niveau Bac +3. Un diplôme de niveau Bac +5 est fortement conseillé. Il peut s’agir d’un master avec spécialisation en mathématiques fondamentales ou appliquées.

En école d’ingénieur, de nombreuses formations existent aussi pour devenir ingénieur mathématicien. Avec un master en santé publique, vous pouvez devenir biostatisticien ou biomathématicien.

Dans le secteur industriel, les biomathématiciens sont recrutés dans des laboratoires ou départements de :

  • biostatistique ;
  • bio-informatique ;
  • pharmacologie et d’évaluation des thérapeutiques ;
  • d’épidémiologie ;
  • développement des méthodes diagnostiques ;
  • génomique ;
  • protéomique, etc.
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