Lorsqu’il se rend dans l’espace, l’astronaute s’occupe de la préparation des missions à réaliser, des expériences scientifiques, de la maintenance de la station spatiale, de l’exécution des manœuvres, etc. Son quotidien varie selon qu’il soit en mission dans l’espace ou sur la terre. Mais qu’en est-il de sa rémunération ? Tout ce qu’il y a à savoir sur le salaire de l’astronaute dans la suite de cet article.
Combien gagne un astronaute ?
Le métier d’astronaute, aussi complexe soit-il, fait partie des mieux rémunérés en France. L’astronaute est rémunéré en fonction de son grade et d’autres paramètres tels que : la situation de sa famille, le niveau d’expérience, les qualifications…
Toutefois, il faut souligner que le salaire d’un astronaute est fixé par la grille des organisations coordonnées. Il existe 3 types de grades, à savoir :
- le grade A2 ;
- le grade A3 ;
- et le grade A4.
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Salaire d’un astronaute de grade A2
L’astronaute de grade A2, c’est-à-dire un professionnel en début de carrière, perçoit une rémunération mensuelle allant de 6 197,55 à 6 927,94 euros brut par mois. Ce qui équivaut à un salaire annuel de 74 376 à 83 136 euros.
Salaire d’un astronaute de grade A3
Le grade A3 est attribué aux personnes ayant acquis une certaine formation. Il s’agit dans ce cas d’une formation de base d’astronaute. Un astronaute de grade A3 perçoit en moyenne 7 645,07 à 8 464,41 euros brut par mois.
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Salaire d’un astronaute de grade A4
Le grade A4 est le plus avancé de la profession d’astronaute. Seuls les astronautes ayant effectué un premier vol dans l’espace acquièrent ce grade. Ce qui leur permet de toucher un salaire compris entre 8 886,75 et 9 778,49 euros brut par mois. Un astronaute de grade A4 se retrouve donc avec un salaire annuel qui tourne autour de 117 600 euros. Aussi, en fonction de certaines spécificités, les astronautes expérimentés peuvent percevoir jusqu’à 200 000 euros brut par an.
La revalorisation salariale d’un astronaute
Pour améliorer ses revenus mensuels, la première option dont dispose l’astronaute est de monter en grade. Dans ce cas, l’objectif d’un astronaute de grade A2 est de monter au grade A3. Il est donc tenu de suivre une formation de base d’astronaute et d’accumuler plusieurs années d’expérience. C’est ce qui lui permettra d’obtenir ce grade et, par conséquent, une meilleure rémunération. Il faut préciser que l’augmentation du salaire à partir de ce moment est proportionnelle aux missions confiées à l’astronaute.
L’accès au grade A4 est subordonné à la réalisation d’un premier voyage dans l’espace. Mais avant cela, il lui faudra acquérir de l’expérience et maîtriser tous les aspects de la profession d’astronaute. Il devra aussi être en mesure de mener à bien une mission spatiale. Une fois ces conditions remplies, il pourra accéder au grade A4 qui lui permettra de toucher plus de 9 000 euros brut par mois.
En outre, l’astronaute bénéficie de primes de vol conséquentes variant selon le type et la durée des missions qu’il effectue. Il obtient notamment des revenus publicitaires très importants, lorsqu’il acquiert de la notoriété.
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L’évolution de carrière d’un astronaute
Le niveau minimum exigé pour exercer le métier d’astronaute est un master en ingénierie, en physique, en mathématiques, en biologie ou en informatique. Un astronaute recruté sur la base d’un master doit évoluer pour obtenir un doctorat afin de bénéficier d’une rémunération plus attractive.
Toutefois, il est possible d’intégrer la profession avec une licence. Dans ce cas, il exercera dans ce secteur, mais pas nécessairement en tant qu’astronaute. Il devra évoluer vers un master pour être astronaute et obtenir le grade A2. Certains astronautes peuvent obtenir un master dans des filières secondaires telles que la psychologie. Ceux-ci sont alors considérés comme des astronautes aux profils spéciaux.
Ils pourront jouer un rôle de support pour l’équipage au cours des voyages spatiaux. L’obtention d’un doctorat est tout de même recommandée, puisqu’il constitue un atout de taille pour les astronautes nourrissant de grandes ambitions.
Les débouchés du métier d’astronaute
Pour un astronaute expérimenté, une carrière d’astrophysique est l’un des meilleurs débouchés. À cet effet, il a le choix entre 3 formations que sont :
- le master astronomie, astrophysique et ingénierie spatiale ;
- le master physique fondamentale et sciences pour l’ingénieur ;
- le master physique fondamentale et sciences pour l’ingénieur, spécialité astronomie, astrologie, ingénierie spatiale.
À l’issue de ses différentes formations, l’astronaute peut se tourner vers la recherche ou l’enseignement. Outre le métier d’astrophysicien, il peut travailler comme chargé de recherche, maître de conférences ou professeur d’université.
Astrophysicien
Le salaire de base d’un astrophysicien, qui débute sa carrière, se situe entre 1 500 et 1 900 euros brut par mois. Cette rémunération peut évoluer en fonction de son ancienneté, de ses fonctions et du secteur d’activité. Lorsqu’il travaille dans le secteur privé par exemple, son salaire moyen est de 2 700 euros. Un astronaute expérimenté, lui, peut gagner jusqu’à 6 000 euros brut par mois.
Chargé de recherches
En tant que chargé de recherches, un astrophysicien travaille principalement auprès du CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Avec ce titre, il peut prétendre à un salaire de 1 900 euros brut par mois. À la fin de sa carrière, il peut percevoir en moyenne 4 200 euros brut par mois.
Maître de conférences
Lorsqu’il occupe le poste de maître de conférences, l’astrophysicien perçoit en moyenne un salaire compris entre 2 000 et 2 500 euros bruts par mois.
Professeur d’université
L’astrophysicien exerçant en tant que professeur d’université peut prétendre, en début de carrière, à un salaire de 3 200 euros brut par mois. En fin de carrière, son salaire avoisine la somme de 6 600 euros brut par mois.
Directeur de recherche
C’est de loin la fonction qui permet de percevoir le niveau de salaire le plus élevé lorsque vous êtes astrophysicien. Alors que le salaire d’un débutant démarre à 3 200 euros, en fin de carrière, il monte jusqu’à 7 400 euros brut par mois.