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Salaire Céréalier : combien gagne un céréalier ?

Champs de blé

À la tête d’une exploitation agricole, le céréalier se concentre plus sur les céréales (le blé, le maïs, etc.). C’est un véritable chef d’entreprise, mais il est également possible d’exercer le métier comme salarié pour le compte d’un autre exploitant. Les salaires sont disparates dans ce secteur et un céréalier peut toucher un salaire compris entre 980 et 9 122 euros brut par mois.

Combien gagne un céréalier en France ?

Il n’est pas facile de déterminer le salaire moyen d’un agriculteur-céréalier. En effet, c’est compte tenu du chiffre d’affaires que génère son exploitation qu’il est possible de faire une estimation. De plus, il faut tenir compte des charges variables et fixes qu’il doit supporter, sans oublier les aides qu’il peut toucher.

Notons qu’en général, la rémunération d’un agriculteur dépend du secteur dans lequel il évolue. Les viticulteurs sont ceux qui ont la rémunération la plus élevée, gagnant en moyenne 2 790 euros par mois. Les céréaliers quant à eux gagnent en moyenne 980 euros. Cependant, ce montant peut passer du simple au triple dans certaines conditions et aller à plus de 9 000 euros brut par mois. Pendant ce temps, les éleveurs de bovins touchent une rémunération moyenne mensuelle de 1 100 euros brut.

D’après les données de l’INSEE qui a publié en 2017 les derniers chiffres officiels, les agriculteurs ont vu leurs rémunérations augmenter de 10 %. Les moyennes et les revenus d’un agriculteur-céréalier sont très disparates. De ce fait, ces chiffres doivent être manipulés avec précaution.

Le métier de céréalier

Le céréalier exerce son métier au grand air, réalisant tout le nécessaire à la production sur une exploitation agricole spécialisée dans la céréaliculture. Chaque jour, il s’efforce de manipuler le matériel, les semis, les engrais bio ou chimiques, les produits phytosanitaires…

Pour mener à bien ses missions, le céréalier doit :

  • préparer le matériel ;
  • alterner les cultures ;
  • et surtout faire une sélection minutieuse des semences.

Il doit également surveiller attentivement les parcelles choisies pour l’ensemencement afin d’anticiper les risques, les attaques de parasites et autres maladies pouvant détruire la récolte.

Le céréalier est tout le temps vigilant et conscient des conditions météorologiques et sait commencer la récolte au bon moment pour réussir à stocker les grains dans des conditions optimales. Il connaît bien les réglementations, les lois et les normes en vigueur. Cela lui permet d’orienter ses méthodes de production dans une direction respectueuse de l’environnement et qui correspond aux exigences des consommateurs.

Le céréalier maîtrise les stratégies de conservation qui harmonisent la production, le respect de l’environnement et la sécurité alimentaire. Il est tenu de toujours utiliser les produits phytosanitaires naturels approuvés par l’UE pour protéger sa production contre les maladies qui ravagent les céréales (maïs, blé, etc.).

Dans l’exercice de ses fonctions, le céréalier doit considérer les trois règles suivantes : qualité environnementale, qualité sanitaire et qualité technique. Pour aller plus loin, le céréalier doit s’appuyer sur le collectif, déléguer certaines tâches et organiser le travail.

Les compétences pour être céréalier

Il faut aimer la vie en plein air et la nature pour être céréalier. C’est un travail exigeant et qui demande beaucoup d’effort. Il est important d’avoir une bonne condition physique. L’intérêt et l’adaptabilité pour les nouvelles technologies sont essentiels, car les méthodes et les technologies évoluent constamment.

Le céréalier est rigoureux, méthodique, mais aussi polyvalent. En effet, il doit maîtriser la législation et la gestion. Il doit par ailleurs connaître le sol, la climatologie, la mécanique (à cause des machines agricoles), la génétique et comprendre l’agronomie.

Les formations pour être céréalier

En plus du CAP Agricole et du BEPA (Brevet d’Études Professionnelles Agricoles), une formation professionnelle est accessible via le BTSA Sciences et Techniques Alimentaires. Il est également possible de faire une Licence Professionnelle ayant rapport à l’agroalimentaire, l’agronomie et à l’agriculture.

Les perspectives d’évolution

En fonction des variations qui peuvent être observées chaque saison, le rythme de travail d’un céréalier varie aussi tout au long de l’année. Il est en première ligne pour gérer les imprévus et pour prendre les décisions qui s’imposent même s’il est assisté par une équipe. Ses perspectives sont liées à son activité. Par exemple, il pourrait commencer par une coentreprise ovins-céréales-volailles-veaux, ciblant une production spécialisée.