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Salaire apiculteur : combien gagne un apiculteur ?

Apiculteur inspecte ses ruches

En dehors du miel, l’apiculteur produit de la gelée royale, de la cire, du pollen et de la propolis. Il doit surveiller et soigner ses abeilles tout au long de l’année avant de pouvoir les récolter. Il peut commercialiser ces produits bruts ou les transformer. Sa rémunération varie de 1 600 à 2 000 euros par mois.

Quel est le salaire d’un apiculteur en 2023 ?

Face à une demande qui s’accroît, l’apiculteur fait recours à des techniques de plus en plus pointues pour produire, car ses revenus dépendent du nombre de ses ruches. Pour se dégager des revenus suffisants, il s’efforce aussi de diversifier ses activités et de proposer une large gamme de produits dérivés. Un salarié peut avoir une rémunération de départ qui tourne autour de 1 430 euros.

Le salaire moyen pour un apiculteur

Il n’est pas vraiment possible de déterminer avec exactitude la rémunération moyenne d’un apiculteur. Son salaire fluctue d’année en année. Bien sûr, la quantité et la qualité du miel comptent, mais il y a aussi les canaux et le mode de distribution. Ce qu’il perçoit quand il vend en boutique spécialisée ne sera donc pas identique à ce qui lui revient quand il fournit un supermarché ou quand il vend en ligne.

Dans ce métier, un salarié qui débute est souvent payé aux environs du SMIC. Mais en se basant sur les chiffres disponibles, on peut estimer qu’en France, l’apiculteur gagne un salaire mensuel brut de 2 075 euros.

Un salaire qui varie en fonction du statut et des années d’expérience

Lorsque l’apiculteur est propriétaire de son exploitation, ses revenus dépendent du nombre de ruches, de la production de miel et du niveau des ventes. S’il vend par exemple sa production à des grossistes, le prix de vente peut être de moitié comparativement à une vente directe.

Soumise à une réglementation spécifique, cette profession peut s’affilier au régime agricole en tant que responsable d’exploitation. L’apiculteur bénéficiera alors d’une couverture sociale, à condition d’exploiter au moins 200 ruches et de travailler au moins 1 200 heures dans l’année sur elles.

Mais il s’agit d’une activité saisonnière qui se planifie sur plusieurs saisons et peut donc être impactée par la météo, les maladies ou autres prédateurs nuisibles. Une saison difficile équivaut à des revenus qui chutent. En théorie, lorsque l’apiculteur indépendant supporte des frais d’exploitation et des remboursements d’emprunts, pour dégager 1 500 euros de salaire mensuel, il doit faire autour de 2 100 euros de marge par mois.

Le métier d’apiculteur

Il s’agit d’un métier de passionné qui se base sur un savoir-faire ancestral pour produire du miel, de la gelée royale, de la cire ou de la propolis. Il faut :

  • connaître les abeilles et l’écosystème des ruches ;
  • savoir utiliser le matériel de récolte et les divers protocoles pour assurer le bien-être des abeilles ;
  • être en mesure de protéger les abeilles des maladies pour assurer une production optimale

Que fait concrètement un apiculteur ?

La forte demande de produits bio et d’aliments sains entraîne est à l’origine de l’engouement autour du métier d’apiculteur ces dernières années. La plupart de ces professionnels sont des indépendants, mais certains sont également salariés dans une exploitation.

Cet éleveur installe les ruches et prend soin des abeilles dans le but de récolter notamment leur miel ainsi que toute une série de produits. Il s’agit entre autres de la cire, du pollen, de la gelée royale ou de la propolis. Il doit prendre soin du matériel, entretenir ses ruches et s’assurer que chacune héberge une reine saine et productive.

Pour procéder à la récolte du miel, il faut être équipé d’une blouse et d’un masque pour éviter les piqûres et d’un enfumoir pour engourdir temporairement les abeilles dans la ruche. L’apiculteur retire alors les cadres pour avoir accès au stock de miel contenu dans des alvéoles recouvertes de cire. Grâce à un extracteur, le miel est récupéré et débarrassé de ses impuretés.

Les méthodes qu’emploie l’apiculteur dépendent du climat, de la végétation, de la région et de l’espèce d’abeilles qu’il élève. Chaque exploitation produit donc une variété donnée de miel et peut élaborer des produits dérivés comme de l’hydromel, des bonbons au miel ou des bougies à la cire.

En général, il fait lui-même la mise en pots, en respectant scrupuleusement les consignes d’hygiène et de sécurité et en assurant la vente de ses produits.

Quelles sont les compétences requises pour exercer en tant qu’apiculteur ?

Déjà, il ne faut pas être allergique aux abeilles. Aussi, il faut être physiquement résistant pour supporter de longues heures de travail manuel. Évidemment, il faut savoir s’adapter aux imprévus de cette profession, être rigoureux et avoir un bon sens du commerce pour vendre ses produits et fidéliser ses clients.

Quelles formations ouvrent au métier d’apiculteur ?

Aucun diplôme n’est requis et une formation sur le terrain peut suffire. Mais il existe un CS apiculture et au niveau Bac, le BP Responsable d’entreprise agricole, option apiculture est une formation intéressante. Vous pouvez alors détenir un titre d’apiculteur-éleveur producteur de reines et d’essaims.

Ces formations peuvent être suivies en centre de formation d’apprentis ou dans un centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA).