Avec sa maîtrise parfaite de la langue française, le correcteur passe au peigne fin les textes des professionnels de l’écriture pour y déceler toutes les fautes, quelles que soient leurs natures. Son travail consiste alors à effectuer les dernières révisions sur un travail écrit en peaufinant la syntaxe et la cohérence afin d’assurer la compréhension la plus fluide et la plus originale possible du contenu. Entre maîtrise des règles grammaticales, syntaxiques et graphiques, le professionnel mobilise et déploie tout son talent linguistique. En France, le correcteur gagne en moyenne 30 000 euros brut par an.
Combien gagne un correcteur ?
Le correcteur a pour rôle de proposer à son employeur des solutions pour perfectionner un livre, un article, un dictionnaire, une encyclopédie ou un manuel. On le retrouve donc souvent dans les agences de presse ou de communication ainsi que dans les maisons d’édition.
Il doit examiner méticuleusement l’intégralité du texte en traquant les contresens et les fautes d’ordre grammatical, orthographique, syntaxique et typographique. En compensation de toutes ces prestations, le correcteur gagne un salaire compris entre 22 000 et 43 200 euros brut par an.
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Le salaire moyen pour un correcteur
En début de carrière, un correcteur gagne environ 1 830 euros brut par mois. Mais dans certaines circonstances, le salaire d’un débutant peut aller jusqu’à 2 300 euros brut par mois. Pour ces professionnels, la rémunération annuelle brute est donc comprise entre 22 000 à 27 600 euros.
En milieu de carrière, un correcteur expérimenté, touche un salaire allant de 2 500 à 3 000 euros brut par mois. Cela correspond à une rémunération comprise entre 30 000 et 36 000 euros brut par an.
En fin de carrière, le correcteur très expérimenté gagne environ 3 600 euros brut par mois ; soit 43 200 euros brut par an.
Un salaire qui évolue en fonction du profil et de l’expérience
Les facteurs qui déterminent le salaire d’un correcteur sont de divers ordres. Il s’agit notamment de :
- son expérience ;
- son statut ;
- son ancienneté ;
- et de son expertise.
Un correcteur salarié est généralement payé sur la base de la grille salariale de son entreprise et de ses compétences. Quant au professionnel qui évolue à son propre compte, son chiffre d’affaires va dépendre de la taille des missions qui lui sont confiées, de la longueur des textes corrigés, mais aussi et surtout de ses compétences.
Tableau de salaire d’un correcteur en fonction de l’expérience
Niveau d’expérience | Salaire annuel brut | Salaire mensuel net |
Débutant | 22 000 à 27 600 euros | 1 430 à 1 794 euros |
Moyen | 30 000 euros | 1 950 euros |
Expérimenté | 36 000 à 43 200 euros | 2 340 à 2 808 euros |
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Le métier de correcteur
Le métier de correcteur fait partie des nombreuses professions sur la chaîne du livre. Son rôle consiste à passer au crible les documents pour y traquer toutes les erreurs, des plus simples aux plus complexes. Dans certains cas, il peut être demandé au spécialiste de procéder à la correction approfondie en faisant la réécriture du texte. Cela nécessite de solides capacités rédactionnelles, car le spécialiste va non seulement détecter et corriger les fautes, mais également modifier et réorganiser plus largement le texte.
Que fait concrètement un correcteur ?
Avec ses « yeux d’aigle », aucune faute d’orthographe et de grammaire n’échappe au correcteur. Il veille à l’exactitude des références ainsi qu’au respect des données techniques et historiques renseignées dans un texte. Le spécialiste assure également l’adéquation des règles de mise en page. Concrètement, ses missions consistent à :
- analyser, corriger et ajuster le contenu (écrit ou numérique) pour s’assurer du respect de la grammaire, de la syntaxe, l’orthographe, de la ponctuation ;
- garantir l’exactitude de toutes les références (les dates, les pages et les valeurs) et vérifie les documents référencés (les sites Web, bibliographies, les citations, les dates, les sources) ;
- assurer le respect strict des règles de l’utilisation correcte des numéros de page, des légendes et des en-têtes en lien avec la ligne éditoriale ;
- transmettre le document lu et annoté de correction à l’employeur pour appréciation.
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Quelles sont les qualités requises ?
L’exercice de ce métier nécessite une bonne maîtrise de la langue française, notamment les règles de grammaire et la ponctuation pour repérer toutes les coquilles. Une excellente capacité rédactionnelle, une forte culture générale et une maîtrise infaillible des outils informatiques et des logiciels de traitement de texte lui sont indispensables. Véritable détecteur de fautes, des expressions alourdies ou adroites et des tournures inappropriées, le correcteur doit avoir une bonne capacité de concentration. Enfin, il doit être rigoureux et bien organisé.
Quelle formation ouvre au métier de correcteur ?
L’exercice de ce métier ne nécessite pas nécessairement un diplôme particulier. Mais vu la concurrence qui règne dans le secteur et l’émergence des nouvelles technologies, il est important de suivre une formation. Ceci dans le but d’avoir les compétences requises pour se démarquer. Les formations de référence allant du niveau Bac +3 au Bac +5 sont :
- la licence mention lettres modernes ;
- la licence professionnelle option métiers du livre, d’édition et commerce du livre ;
- la master mention métiers du livre et de l’édition ;
- le master professionnel Information et communication option Web éditorial.