Le métrologue s’assure que les appareils de mesure sont bien étalonnés, en état de fonctionnement et les répare si besoin.
Présentation du métier
- Niveau d’études ou diplôme minimum : BAC+2
- Études en alternance : possibles
- Salaire débutant : SMIC
- Statut : salarié
- Métiers associés : Technicien de calibration, Électronicien automobile, Automaticien, Ajusteur-monteur, Ascensoriste
- Secteur d’activité : Industrie, Mécanique
Le métrologue veille au fonctionnement des différents appareils de son entreprise. C’est un métier notamment recherché dans les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique. Il peut exercer dans de nombreux domaines : pharmaceutique, électronique, métallurgie… Peu connu, ce métier est nécessaire pour garantir l’exactitude des résultats. Ainsi, le métrologue contrôle des appareils indiquant une vitesse, un poids, une température ou encore permettant de réaliser des coupes avec précision par exemple.
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Missions
- Vérifier la conformité des appareils de mesure : il établit les procédures pour s’assurer régulièrement de la conformité des mesures. Il planifie les dates de vérification de conformité et contrôle le déroulement des opérations. Il s’assure aussi de la traçabilité de toutes les opérations.
- Étalonner, réparer et optimiser les appareils : il gère les étalons, définit les méthodes d’étalonnage et de vérifications. Après chaque intervention, il rédige une note indiquant les résultats obtenus. S’il constate un défaut ou une défaillance, il répare l’appareil ou le remplace. Il peut également chercher des méthodes pour augmenter sans cesse l’efficacité et la précision des mesures.
- Former les salariés à l’utilisation des appareils : il leur explique comment utiliser les appareils de mesure afin que celle-ci soit optimale.
Qualités et compétences
- Faire preuve de rigueur, précision et minutie : l’étalonnage nécessite une grande finesse. Le métrologue doit donc être d’une extrême précision lorsqu’il règle les appareils. Les mesures doivent être parfaites.
- Être observateur et concentré : notamment lorsqu’il rencontre une panne ou une difficulté, ce professionnel doit faire preuve d’observation et rester concentré pour en trouver l’origine et la résoudre rapidement. Il travaille souvent seul et ne peut ainsi compter que sur lui-même.
- S’informer sur l’évolution des normes, réglementations et fonctionnement des appareils : la législation évolue continuellement. Le métrologue doit alors assurer une veille réglementaire pour être toujours au fait des dernières réglementations.
- Savoir parler anglais et avoir un bon relationnel : de nombreuses notices sont écrites en anglais. Par ailleurs, certaines entreprises sont implantées partout dans le monde. Le métrologue peut alors échanger avec des interlocuteurs de diverses nationalités. Une bonne maitrise de l’anglais est alors indispensable. Il doit également faire preuve d’écoute pour comprendre les difficultés rencontrées et trouver des solutions. Enfin, il fait aussi preuve de pédagogie pour expliquer aux ouvriers et utilisateurs des machines et appareils comment procéder.
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Horaires
En France, le métrologue travaille sur la base de 35 heures par semaine. Il peut aussi effectuer des astreintes si le fonctionnement des appareils dépend de lui.
Conditions de travail
C‘est un métier qui exige une grande rigueur, de l’autonomie et de bonnes connaissances techniques. Il peut également s’avérer très physique selon les machines sur lesquelles intervient le métrologue. Il peut être soumis au stress si la continuité de la production dépend de lui. Enfin, des déplacements à l’étranger peuvent aussi être nécessaires s’il travaille pour une entreprise qui possède des locaux dans le monde entier ou si ses compétences sont très spécifiques.
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Salaire
Un débutant gagne environ 1 500 euros bruts mensuels. En fin de carrière, son salaire pourra s’élever à approximativement 3 000 euros bruts par mois. Selon l’entreprise dans laquelle il exerce, il peut bénéficier d’avantages tels qu’un 13e mois et/ou des primes.
Études et Formations
De nombreux cursus permettent d’accéder au métier. Il est également possible de se spécialiser dans un domaine dès le début de la formation (robotique, acoustique, électronique…). Des CQPM (Certificat de qualification paritaire de la métallurgie) et CQP (certificats de qualification professionnelle) existent aussi. Les baccalauréats scientifiques ou STI2D (sciences et techniques de l’ingénieur et du développement durable) seront à privilégier pour une poursuite d’études plus facile.
CQPM et CQP
Le CQPM « contrôleur en métrologie tridimensionnelle » permet de former des métrologues et contrôleurs qualifiés en 3D. Les CQP « technicien métrologue » et « contrôle-qualité et métrologie » sont plus généralistes. Les candidats sont formés sur la réalisation de mesures physiques dans le respect des règles de sécurité. Ce sont des courtes formations (1 an) qui ne nécessitent pas de niveau spécifique pour s’y inscrire (selon l’organisme de formation).
Bac +2
Selon la filière dans laquelle le candidat souhaite travailler, de nombreux BTS et DUT permettent d’accéder au métier de métrologue en 2 ans après un baccalauréat. On peut ainsi citer le BTS 2M (métiers de la mesure) qui est assez généraliste, le BTS Techniques physiques pour l’industrie et le laboratoire et le BTS CIRA (contrôle industriel et régulation automatique) qui sont davantage orientés.
Bac +3
Une licence ou un BUT permet d’enrichir les connaissances et compétence d’un titulaire de bac +2. Ainsi, les BUT mesures physiques et génie mécanique et productique, mais également de multiples licences professionnelles (« métiers de l’industrie mécatronique et robotique », « maintenance et technologie : contrôle industriel », « acoustique et vibrations », « métiers de l’électronique : microélectronique, optronique »…) permettent de se spécialiser davantage. Les Universités proposent différents parcours pour la licence professionnelle « métiers de l’instrumentation, de la mesure et du contrôle qualité », par exemple, « métrologie en mesures environnementales et biologiques » (Lille), « matériaux, métrologie, instrumentation » (Orsay) ou encore « instrumentation et contrôle industriel » (Bordeaux).
Bac +5
Des diplômes d’ingénieur ainsi que le master instrumentation, mesure, métrologie permettent d’accéder à des postes avec plus de responsabilités ou de travailler dans le domaine de la recherche.
Écoles
Voici une liste des écoles qui proposent des formations pour devenir métrologue :
Débouchés
Avec de l’expérience, le métrologue peut devenir contrôleur spécialiste puis expert. Il peut également se spécialiser dans un domaine ou décider de changer de voie au cours de sa carrière professionnelle.
