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Salaire : combien gagne un Antiquaire ?

Antiquaire qui inspecte de la vaisselle en porcelaine

Parfois spécialiste d’un domaine, d’une région ou d’une époque, l’antiquaire recherche et restaure des objets d’exception. Il peut s’agir des armes, des pièces de monnaie, de l’argenterie, des sculptures ou de la porcelaine. Dans l’exercice de son métier, l’antiquaire touche une rémunération qui tourne autour de 1 900 euros brut par mois.

Quel est le salaire d’un antiquaire en 2023 ?

Comme nous l’avons susmentionné, l’antiquaire est spécialiste d’objets anciens et d’histoire de l’art. De temps en temps confondu au brocanteur, celui-ci possède pourtant une connaissance poussée de l’histoire et des arts. Il peut commencer sa carrière au service d’une entreprise avant de se mettre à son compte. Il touche une rémunération comprise entre 1 400 à 2 000 euros brut par mois.

Le salaire moyen d’un antiquaire

Dans cette profession, le statut de salarié est soumis à quelques particularités. On constate cependant qu’en début de carrière, ces professionnels peuvent être embauchés en CDD ou en CDI au service d’un employeur pour lequel ils dénichent et revendent des objets d’art.

Cela leur permet de se garantir un salaire fixe et une part de rémunération variable constituée de primes. En effet, ces primes récompensent leurs performances individuelles. Ils peuvent être déterminés par rapport aux résultats de l’entreprise. Lorsque l’antiquaire débute dans ce métier, il gagne entre 1 600 et 2500 euros brut par mois. Ce qui correspond à un salaire mensuel net compris entre 1 230 et 1 920 euros.

Une rémunération très variable

Il n’existe pas de grille salariale affichant le salaire par niveau d’expérience d’un antiquaire. Ce qu’il gagne dépend de son efficacité à dénicher et à revendre, avec une bonne marge, des objets recherchés. Son talent propre, sa culture, son expertise et ses relations sont donc en jeu.

La situation la plus répandue est celle où il travaille à son propre compte en tant qu’antiquaire indépendant. Il travaillera alors à trouver des perles qu’il rénovera au mieux, pour faire augmenter leur valeur sur le marché. Les revenus de l’antiquaire sont généralement fonction de son expertise avérée dans un type d’objet ou dans une époque et de sa notoriété.

Le métier d’antiquaire

Alors que le brocanteur vend sans garantie à un large public des objets dont le prix est souvent modeste, l’antiquaire s’occupe de pièces rares et référencées dénichées dans des salons professionnels, des salles de vente, des enchères, des vide-greniers ou plus souvent, lors des successions. Certains antiquaires spécialisés sont sollicités pour effectuer des expertises pour des assureurs.

Que fait concrètement un antiquaire ?

Généralement spécialiste d’une époque, d’un style ou d’un sujet, l’antiquaire ne compte pas ses heures pour trouver des objets attractifs pour amateurs d’art :

  • des toiles ;
  • des sculptures ;
  • des meubles français anciens ;
  • des objets d’art asiatiques ;
  • ou des gravures de civilisation arabe, etc.

Il recherche des objets pour des commandes particulières ou en phase avec les tendances du moment.

Ce professionnel doit se documenter et s’informer, parcourir les musées, les expositions et les salles de ventes pour élargir ses connaissances et suivre le marché. L’antiquaire contacte habituellement des particuliers et certains de ses confrères pour trouver des pièces rares. Il s’assure de l’authenticité des pièces, fournit un certificat et édite une facture pour assurer leur traçabilité.

Il doit aussi estimer la valeur des objets pour déterminer le prix idéal auquel on pourrait les acheter. Ainsi, il pourra estimer un prix de vente convenable. Pour accroître la valeur de ses pièces, il peut mener des opérations de restauration et soigner leur présentation en magasin, en ligne ou dans des salons professionnels.

L’antiquaire doit savoir équilibrer ses acquisitions en fonction des ventes, car celles-ci peuvent survenir au bout de quelques semaines ou de quelques années. Il doit connaître son marché et son public et rester à son écoute, qu’il vende en ligne, sur un marché aux puces ou sur un site internet.

Si un débutant peut trouver du capital pour constituer un stock, le mieux pour lui est de s’installer à son compte. S’inscrire au registre du commerce, se déclarer à la préfecture de police et tenir un registre de police sont des obligations dans ce métier.

Quelles sont les compétences indispensables à l’antiquaire ?

Pour exercer convenablement ce métier, il faut avoir une réelle connaissance en art spécifique à la période ou au style des objets. Il faut aussi être curieux en ce qui concerne les sujets de l’antiquité. Évidemment, pour quelqu’un qui désire exercer ce métier, il est très important d’avoir le sens du commerce. Par ailleurs, parler plusieurs langues, savoir gérer le contact avec ses clients et maîtriser les outils bureautiques est d’une grande utilité.

Développer un réseau relationnel dans le domaine et savoir expertiser des objets constituent également des atouts non négligeables.

Quelles formations ouvrent au métier d’antiquaire ?

En général, la formation se passe sur le tas, en pratiquant auprès d’antiquaires expérimentés. Parfois, on pratique ce métier de génération en génération. Mais il est utile aussi de se former en suivant des études appropriées.

Les formations en commerce de l’art dispensées par certaines écoles privées, des études en histoire de l’art ou un diplôme de l’École du Louvre représentent de bons cursus. Au niveau Bac +3, une licence mention histoire de l’art et archéologie convient.

Pour les diplômes de niveau Bac +5, on peut citer :

  • un diplôme de deuxième cycle de l’École du Louvre ;
  • une expertise en commercialisation et diffusion d’œuvres d’art ;
  • un 3e cycle Marché de l’art ;
  • ou un MBA marché international de l’art.
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