Le conchyliculteur est un spécialiste de l’élevage, qui se caractérise par son amour et sa passion pour la mer et les mollusques qu’elle héberge. Il travaille en plein air, dans les milieux naturels de la mer (ormeau), de l’estran (bouchot et parcs à huîtres) ou des claires. En raison de la fragilité des écosystèmes marins, ce professionnel s’investit aussi dans leur protection. En contrepartie, le conchyliculteur touche approximativement 21 000 euros brut par an.
Combien gagne un conchyliculteur ?
La conchyliculture est une activité exigeante qui rapproche le pratiquant des milieux naturels et des espèces insolites. Le conchyliculteur s’ingénie dans la culture de différents coquillages : huîtres, moules, coques, palourdes sur des cessions de domaine public maritime. Il met son savoir-faire au service du captage et de la commercialisation de ces espèces.
Sa rémunération dépend en grande partie de son positionnement sur le marché, du contrat de travail qu’il exécute et de la convention collective de laquelle il émane. Cependant, on estime qu’en France un conchyliculteur gagne entre 19 000 et 42 000 euros brut par an.
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Le salaire moyen pour un conchyliculteur
En début de carrière, le conchyliculteur touche un salaire mensuel compris entre 1 300 et 1 600 euros brut par mois. Cela correspond à une rémunération annuelle brute de 15 600 à 19 200 euros.
Les postes de conchyliculteurs avec un niveau confirmé sont généralement payés entre 1 700 et 2 000 euros brut par mois. Cela représente une rémunération annuelle brute de 21 000 à 24 000 euros.
Enfin, le conchyliculteur en libéral, disposant de tout l’équipement nécessaire au captage et au traitement des coquillages, peut gagner 2 700 à 3 500 euros brut par mois. C’est l’équivalent d’une rémunération annuelle brute comprise entre 32 400 et 42 000 euros.
On estime donc, au regard de toutes ces données, que le salaire moyen pour un conchyliculteur est de 1 750 euros brut par mois ; soit une moyenne de 21 000 euros brut par an.
Une rémunération qui varie en fonction de l’expérience
Le conchyliculteur joue des rôles d’envergure au sein d’une entreprise de production de coquillages. Il participe notamment au captage des larves, à l’éclosion, à l’élevage, à l’affinage et à la commercialisation des produits. Ainsi, sa rémunération se calcule essentiellement sur la base de son expérience dans le domaine, c’est-à-dire sa capacité à cultiver des coquillages exceptionnels et les suivre.
Tableau de rémunération d’un conchyliculteur selon l’expérience
| Niveau d’expérience | Salaire annuel brut | Salaire mensuel net |
| Débutant | 21 000 à 24 000 euros | 1 365 euros |
| Expérimenté | 32 400 euros | 1 560 euros |
| Expert | 42 000 euros | 2 730 euros |
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Le métier de conchyliculteur
L’activité du conchyliculteur est étroitement liée à l’environnement maritime. Fier d’une connaissance irréprochable de la taxonomie des coquillages, il est également l’artiste à l’origine de la conception des parcs à huîtres attrayants qu’on peut visiter sur les côtes françaises.
Mais ses missions ne s’arrêtent pas là. En cas de besoin, il exécute des tâches mécaniques sur navire amphibie, chaland… et mets en place les installations nécessaires pour le captage.
Que fait concrètement le conchyliculteur ?
En plus de ses compétences et son expertise en ostréiculture (production des coquilles d’huîtres), le conchyliculteur s’intéresse aussi à :
- la cérastoculture ;
- la vénériculture ;
- la mytiliculture ;
- la pectiniculture ;
- et la halioticulture.
Il exécute des missions techniques qui favorisent le captage rapide des coquillages avec différentes tâches telles que :
- le contrôle du développement des larves ;
- le détroquage (séparer les larves des naissains, trier et répartir en poche suivant les calibres) ;
- le nettoyage des huîtres avant la mise en bassins de dégorgeage ;
- l’alimentation de la table de conditionnement pour le tri ;
- l’entretien des engins, du matériel d’exploitation et des parcs, etc.
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Quelles sont les qualités requises pour exercer ?
Pour exercer le métier de conchyliculteur, il est indispensable de remplir certaines conditions et un certain nombre de qualités essentielles.
Pour commencer, il doit être rigoureux et maîtriser les différentes techniques liées à son métier. Il doit également avoir une bonne condition physique afin de travailler en grande partie sous l’eau et porter de temps en temps des charges lourdes.
Aussi, le conchyliculteur est un professionnel polyvalent qui sait s’adapter aux rythmes de la météo et de la nature. Enfin, ce professionnel doit être un bon observateur, puisqu’il doit veiller de très près sur les naissains d’huîtres et détecter d’éventuels problèmes.
Quelle formation ouvre au métier de conchyliculteur ?
Pour accéder au métier de conchyliculteur, il est nécessaire de suivre une formation allant du CAP à un Bac +3, notamment en aquaculture et en marine.
Pour le niveau CAP, on a par exemple le CAP Conchyliculture, validé en 2 ans après le collège, qui permet d’intégrer ce milieu professionnel.
Les titulaires du Bac pro Productions aquacoles ont également une grande potentialité à faire valoir auprès des recruteurs. Le BTS Aquaculture (Bac +2) et la licence professionnelle Production animale (spécialité aquaculture) garantissent d’excellentes conditions salariales.
